RPG - 1er étage, Pathologie des sortilèges

Édouard transplana dans le niveau 1 de l'hôpital magique bulgare. En Bulgarie, les gens ne savaient pas qu'un certain mangemort démasqué c'était installé chez eux. L'ex ministre pouvait donc marcher librement. Par contre, en Bulgarie, les autorités n'appréciaient pas les mangemorts et c'est pour cela que le mangemort avait pris le temps d'enlever le masque de Hope.

-Vite ! Venez m'aider. Une femme est blessée ! ,aboya Édouard, dans le couloir de l'étage.

Anthonin Dimitrov surgit d'une salle où il venait de terminer une guérison.

-Bonjour monsieur.

-On s'en fiche de la politesse ! Soignez cette femme ! ,rugit-il, hors de lui.

-Oui, oui ... bien sûr. ,s'empressa de répondre l'homme-guérisseur.

Il prit Hope des bras de Édouard et l'emmena dans une salle vide.

-Sora ! Viens, ici.

Une autre guérisseuse arriva et ensemble, les deux employés de St-Dorom commencèrent le traitement que Hope avait besoin. Sans même remercier, Édouard retransplana à la bataille, avec un regard protecteur et doux sur Hope (ce qui n'était vraiment pas dans ses habitudes !) .

Hope se rappella sa fameuse chute en dehors du train en marche et l'apparition de Édouard. Mais après c'était comme si elle était dans un brouillard. Elle perdit conscience et perdit aussi toute notion de lieu. Lorsqu'elle se réveillait , elle s'apperçut qu'elle était couchée. Malgré les longs regards autour de la pièce où elle se trouvait , elle n'avait aucune idée de sa localisation. Eh si Rose l'avait ammené ici pour lui faire , je ne sais quoi. Non c'était vraiment impossible , elle n'était pas assez compétance et brillante pour penser à cela. Sa jambe lui faisait beaucoup moins mal mais , elle saignait d'autre part sans trouver de où. Un homme avança tout à coup vers elle et sursauta en découvrant qu'elle était réveillé. Elle eut quand même un geste de recul , elle n'avait pas confiance.

- Bonjour Mademoiselle...

- Je suis où ?

- Vous êtes à l'hôpital de St-Dorom..

À L'hopital? Elle détestait les hôpitaux , elle n'y était sûrement pas allée de elle même.

- Pourquoi?

- Vous êtes affreusement blessée..Vous êtes chanceuse qu'il soit venu vous porter ici...Maintenant recoucher vous , nous devons vous soigner..

Qui l'avait ammené ici? Elle n'eut pas le temps d'y repenser bien longtemps puisqu'elle retourna subitement dans les vapes...

Rose semblait complètement ailleurs, je voulais bien me comporter en tant que petit ami, mais je pensais que Rose était bien trop faible, elle devait à tout prix se reposer. Ma pensée se renforça lorsque cette dernière me demanda si c'était bien moi. Je lui souriai affectueusement en passant délicatement ma main dans ses cheveux, son cri résonnait encore dans ma tête.

-Je suis là, ne t'inquiètes pas...

Je ne parlais jamais ainsi, Rose était la seule et unique personne à qui j'ouvrais mon coeur, certes avec diificultés, mais je ne voulais pas qu'elle me prenne pour une grosse brute. Je lui donnais un médicament, histoire que son visage se décrispe, ainsi, je m'en allai dehors, pour tacher d'en savoir un peu plus sur elle, et son état. Très vite, on m'informa qu'il y avait eu une bataille entre Aurors et Mangemorts... je ne savais pas vraiment de quel côté était Rose, mais son doux visage me laissait subodorer qu'elle était quelqu'un de bien. Elle ne m'avait pas dit qu'elle avait rejoint les rangs du bien... Peut etre qu'elle était bien trop occupée par ses chiens que je qualifirais d'autres noms, mais cela n'était que mon opinion. Je continuais à parler en Bulgare à l'infirmière pour en savoir plus sur cette fameuse bataille, et d'imaginer Rose se battre me faisait un choc, positif, bien sur, mais je pensais que ce cas était sporadique.

-Tu veux que je te ramène chez toi ?

Rose me fit part de son souhait, elle voulait rentrer chez elle... Un médecin ne la laisserait pas partir dans cet état, mais j'étais fou amoureux d'elle, je ne pouvais rien lui resister. Son baiser ne fit que renforcer cette tentation, il y mit du sien et cela se vit.

-Repose toi un peu, je finis un truc et j'arrive...

Je l'embrassais à nouveau, passionément, puis laissa ma belle petite amie dans ses songes. Je me demandais juste à quoi est ce qu'elle pensait... Au bout de dix grosses minutes, je pénétrai à nouveau dans sa chambre où Rose n'avait pas changer de posture. M'approchant tout doucement d'elle, je lui chuchotai amoureusement...

-A quoi penses tu ?

Peut etre aurais je du m'exprimer d'une autre façon, en demandant à qui pensait elle...

J'avais raison, Rose pensait que, comme la plupart des Bulgares, j'éprouvais un certains attrait pour le mal, mais pas du tout... J'étais loin de me douter que Rose pensait cela de moi, j'étais certes dur, un peu glacial, mais je ne voulais pas faire de mal. Si j'étais Durmstrang, c'était avant tout par repère et par choix, j'avais entendu dire qu'il y allait avoir un renouveau, c'était ma raison, mon envie. Stephan Stakhanovic n'était pas un mangemort, au contraire, enfin, d'après les apparences. Edouard Harrisson, pour l'avoir croisé au ministère, semblait oeuvrer pour le mal et aimer cela.

-Je...ne suis pas...mangemort... Je comprends pas vraiment ton raisonnement, c'était comme si je disais que tous les employés du ministère étaient corrompus, c'est faux, il ne faut pas se fier aux apparences et encore moins aux préjugés...

Je baissais la tête puis sortit de la chambre, un peu déçu, bien que ma voix fut douce et voilée, je ne pouvais pas m'énerver contre elle, un mangemort, là, l'aurait frappée ou tuée...

Oui, je savais... Rose avait été en quelque sorte victime de ces préjugés. C'était une chose que je pouvais comprendre, puisque le blason bulgare avait été à mainte reprise, sali, terni par ces mangemorts. Je pensais qu'avec l'idylle que nous vivions, Rose serait passée au dessus de cela, mais il semblait que l'amour ne rende pas si aveugle qu'il n'y parait. En voyant Rose pleurer, je parti à sa rencontre.

-Repose toi, tu n'es pas en état... Finalement, tu vas rester ici cette nuit, et le temps qu'il faudra pour que tu sois à nouveau sur pied...

Je la porta jusqu'à son lit et appuya petit à petit le poids de mon corps sur elle, pour éviter qu'elle s'en aille. Je déposai un léger baiser sur son front puis restai à ses côtés, assit sur une chaise.

Je demeurais assis, paisiblment éperdu dans mes pensées. Mes patients, à l'autre niveau devait avoir besoin de moi mais je me rendais compte que c'était Rose qui en avait le plus besoin. Pas au niveau soin, mais certainement au niveau affection. Ainsi, je me décidais à rester auprès d'elle. A sa demande, je n'y répondis pas oralement, juste un léger sourire. Elle était prête, prête à tellement de choses. Que cela voulait il dire ? Elle en avait marre de tous ses allés-retours et voulait vivre avec moi. C'était la première fois qu'une femme s'était épris autant de moi. Toujours aussi près d'elle, je lui murmurais à mon tour.

-Je t'aime aussi, tu le sais et ne t'en fais pas, je comprends parfaitement tes doutes. Ca te dit de vivre avec moi, enfin, en France.

Je n'avais pas d'appartement en Bulgarie, mais la France devrait tout de même plaire à Rose.

Rose accepta ma demande. Ce n'était pas grand chose mais pour moi, c'était déjà beaucoup. Je l'embrassais fougueusement, pour lui faire comprendre que je l'aimais et que ce n'était pas pret de changer. Et puis je me mis à sourire bêtement. Etait ce l'amour ? Très certainement. Maintenant, Rose voulait prendre une douche. Elle me montra ses cheveux, je trouvais qu'ils n'étaient pas si sale qu'ils en avaient l'air, alors cela me fit sourire.

-Viens, c'est par là.

Je lui pris la main, tel un adolescent qui vivait son premier amour. C'était aussi pour l'aider à marcher... Une question, alors, bien dérisoire apparut en lui. Il préféra ce la garder pour lui...

-Tu me dis si tu as besoin de quoi que ce soit.

J'arborais un grand sourire puis l'embrassa du bout de mes lèvres pour la laisser enfin seule.

Je pensais un peu à tout et à rien. Je me demandait qui pouvait etre mangemort et qui ne l'était pas. Et si un des membres de ma famille l'était ? C'était tout à fait possible si l'on regardait le nombre impressionant de personnes qui sont passées par la cas "Azkaban" ou "Nurmengard". Cela en devenait même honteux pour Rose. Bref, après cette discussion, concertation avec moi même, Rose sortie enfin de la douche, elle ne l'avait pas appellé, ce qui voulait dire que tout allait bien.

-Ah euh non rien, rien. Tu es très jolie comme ça...

Elle vint dans mes bras, en disant qu'il faisait toujours aussi froid en Bulgarie. Et bien faux, c'était un des mois les plus doux ! Pour ma part, depuis mon arrivée, je n'ai jamais eu vraiment froid, à croire que j'avais un feu constent allumer en moi.

-Tu devrais quand même te reposer un peu, tu as subi un choc assez important.

Alors que j'étais entrain d'embrasser plus qu'amoureusement Rose, j'entendis des voix fortes, plus que d'habitude, puis un le lancé d'un sort. J'avais du mal à me décoller de ma petite amie mais si il était arrivé quelque chose à Anrthonin, une personne particulièrement sympathique et accomplie dans son travail.

-Je reviens Rose, reste là, ne bouge pas !

Il ne fallait pas qu'elle vienne, cela n'allait pas etre possible, elle revenait d'une bataille visiblement difficile et violente, comme toutes les batailles. Je sorti de la pièce en courant, laissant Rose au dépourvu. Tournant ma tete des deux côtés du couloirs, je vis mon collègue à terre, je me mis à courir très vite en sa direction. Il était étendu, choqué et semblait s'etre heurté la tete en tombant. Il devait etre sous l'effet d'un sort, si l'on se confiait aux signes dont était victime Anthonin. En excellent bulgare, je lui demandais qui lui avait rendu dans cet etat. Il me répondit que c'était une jeune femme blonde , assez jolie mais au regard froid et du coté du mal. Je sus donc desuite de quel sort il s'agissait. Je le pris et le déposait sur un lit vide. Il n'avait rien, à part une légère bosse sur la tete. Le monde n'était plus aussi sur qu'avant, meme les médecins se font agresser. Il fallait qu'il se repose, alors je lui dit que je reviendrais le voir, pour prendre de ses nouvelles. Ainsi, je me mis à courrir, encore mais vers Rose cette fois ci.

-On parlait de quoi ?

J'étais habitué au trajet Durmstrang-Toulouse, vu que j'y résidais. Mais ceci n'était pas un problème. Je pouvais faire beaucoup de chose grace à un sentiment nouveau, l'amour. Rose m'aimait donc vraiment, elle était prete à renoncer au temps tempéré pour un froid omniprésent, pour moi. Si j'avais bien compris quelque chose c'était ça, Rose n'aimait pas le froid.

-On fera comme tu veux mais saches que je faisais l'aller-retour bien avant, et la Bulgarie est un pays que je connais très bien, je peux y retourner quand je veux.

Je me mis à la serrer dans mes bras, à mon tour. Il était vrai que depuis ma plus tendre enfance, je n'avais jamais eu vraiment froid.