RPG - Maison de James McAdams

Maison de James McAdams

James vient d'emménager dans une luxueuse maison en face de celle de Fay & Christian Turner.

Je sortis de la maison avec Clara dans mes bras. J'avais passé la nuit à m'inquièter à propos de mon mari. En plus, le bébé s'était réveillé en hurlant, encore une fois. Tôt le matin, pour apaiser les pleurs de mon enfant, j'avais eu la brillante idée de prendre une petite marche au grand air. Je la déposai doucement dans sa poussette et commençai à la pousser tranquillement. Plusieurs moldus s'arrêtèrent pour regarder le petit ange qui était caché sous sa belle couverture rose. Je remarquai alors la magnifique et immense maison qui se trouvait maintenant devant la mienne. Je fus assez surprise et j'espèrais que ce n'était pas le genre à faire de la concurrence aux voisins. James McAdams... Il ne me disait rien de bon celui-là... Un célèbre joueur de Quidditch prétentieux... Je soupirai en regardant les autres maisons du voisinage. Je n'avais jamais vraiment porter attention aux voisins car j'étais toujours trop occupée. Ça me faisait du bien d'avoir un moment à moi, tranquille. Bien sûr, je m'inquiètais toujours pour Christian. J'essayais tant bien que mal de me divertir. Je finis de faire le tour du quartier, Clara avait arrêté de pleurer depuis un bon moment. Voilà que je le vis, il me regardait avec son habituel sourire de... charmeur. J'avais lu l'article sur lui dans la gazette du sorcier et le voir en vrai de me procura aucune sensation, il m'était complètement indifférent. Cet homme avait toutes les filles à ses pieds et ils s'en vantaient. Je le détestais déjà. Il me fit signe de la main et m'offrit un large sourire. Je levai péniblement la main et fit un mince sourire. McAdams me renvoya un autre signe. Il voulait que je vienne. L'envie manquait mais je me devais d'acceuillir ce nouveau voisin... Je poussai la poussette vers la maison, regarda des deux côtés de la rue et la traversa. J'arrivai alors devant sa belle maison...

James sortit de sa toute nouvelle maison et regarda autour de lui. C'est alors qu'il vit la personne qu'il cherchait depuis son arrivée dans le quartier. Ses beaux cheveux volaient dans le vent... Elle se tourna vers lui et le remarqua. Le jeune homme l'a salua gentillement de la main en lui offrant son plus beau sourire. Elle lui renvoya son geste alors, à l'aide d'un autre geste, il lui demanda de venir le voir. Elle s'avança vers sa maison tout en poussant une poussette qui devait sans doute contenir son bébé. Lorsque Fay se posta devant lui, il lui lança aussitôt :

- Je suis heureux de vous avoir comme voisine, très chère directrice de Poudlard ! C'est tout un honneur !

Il se pencha vers la poussette et sourit.

- Presque aussi belle que sa mère ! Dit-il en rendant son sourire encore plus charmeur.

James releva la tête pour mieux voir la jolie femme qui se trouvait devant lui. Il avait vraiment de la chance de l'avoir comme voisine...

- Peut-être me connaissez-vous déjà, James McAdams, Auror et joueur de Quidditch à mes heures perdues... Et vous, vous êtes Fay Rider, pas besoin de vous présenter. Je sais reconnaître le si beau visage d'une femme si importante ! Merci de venir me souhaiter la bienvenue, c'est très aimable à vous.

Sans plus attendre, il embrassa ses deux joues puis il se pencha une nouvelle fois sur la poussette.

- Toi et moi allons devenir de grands amis, beau petit bébé. Quel est le nom de ce petit ange ?

Tout un honneur de me rencontrer ? Je fus surprise. Il se pencha vers ma fille, lui ouvra un sourire qu'elle lui rendit. Ma fille venait de sourire ce fichu joueur de Quidditch ! Oh non, elle ne devait pas tomber dans le panneau comme toutes ces jeunes sorcières... En tout cas, moi, j'avais un mari que j'aimais plus que tout et ce McAdams ne lui arriva pas à la cheville ! Il commençait déjà à me draguer, il ne perdait pas de temps. C'est certain que je le connaissais déjà, on ne parlait que de lui. J'avais envie de répliquer : " Dans la petite description que vous avez fait de vous-même, vous avez oublié de dire que vous êtes un prétentieux, LE tombeur de ces dames par excellence. Pour moi, ce n'était pas une qualité. Je ne lui avais même pas souhaité la bienvenue, je ne lui avais même pas dit un mot qu'il me parlait comme si j'étais une vieille amie et qui se déclarait ami de ma fille.

- Ne vous payez pas ma baguette ! C'est la moindre des choses de vous souhaiter la bienvenue, James. Le nom de ma fille est Clara Turner...

Il fallait que je trouve un moyen pour lui faire comprendre qu'il ne m'intéressait pas du tout. Qu'est-ce que je devais lui dire et comment ?

- Son père est Christian Turner, le chef des Auror. Vous devez le connaître. Nous sommes mariés depuis pas très longtemps...

Je lui montrai ma bague de fiançailles en souriant. Ça et le fait que j'étais marié à son chef devrait l'arrêter.

Clara, quel joli prénom ! Turner. Son père était Christian Turner. James était déjà au courant qu'elle fréquentait son chef mais ça ne lui faisait pas peur, il aimait les défis... Il remarquait aussi qu'elle n'était pas intéressée et qu'elle essayait de se débarrasser de lui. Cela non plus n'allait pas l'arrêter. Il regarda la bague et lui sourit. Mr. Turner avait du goût, il fallait l'avouer, pour les bagues mais également pour les femmes. C'est alors qu'il le vit entrer dans sa maison, il ne les avait pas vu. D'où revenait-il comme ça, si tôt le matin, avec un bouquet de roses dans les mains ? Avait-il quelque chose à se faire pardonner ? Cette pensée le fit sourire.

- Je viens de le voir... Il vient d'entrer chez vous.

Il essaya d'identifier de la panique dans son regard mais il n'y vit que des yeux pétillants de bonheur et de soulagement. Christian sortit de sa maison et vint alors à leur rencontre. James fit alors exprès de regarder Fay comme si c'était la huitième merveille du monde, il ne l'a lâcha pas des yeux.

Une nuit courte, un repaire détruit, Christian n'était pas au mieux de sa forme mais le fait de voir son épouse et sa jolie petite fille Clara lui remontait très vite le moral. En entrant chez lui, il n'avait pas remarqué que sa femme et sa fille était en face, accueillir leur nouveau voisin et auror, James McAdams. Il ne savait quasiment rien de lui, c'était un joueur de quidditch, sans plus apparemment. Le jeune père regarda des deux côtés de la route puis traversa, en courant légèrement. L'auror s'arreta devant eux, arborant un sourire, malgré sa fatigue. Christian lui tendit sa main.

-Bonjour ! Vous devez etre notre nouveau voisin, ravi de vous connaitre...

Ses propos ne l'interessaient pas... Il n'avait pas quitter Fay des yeux, c'était peut etre de la paranoïa, mais il ne lui avait toujours pas serré la main, bizarre. Christian pensait que la fatigue jouait beaucoup, transformait sa vision des choses, mais plus le temps s'écoulait et plus ses pensées se confirmait. Il préférait voir comment évoluait les choses avant de démarrer au quart de tour.

-Qu'est ce qui vous a fait choisir Londres ?

James remarqua la main que lui tendait Christian mais ne la serra pas. Il était trop occupé à examiner les moindre traits du beau visage de la jeune femme. Ce ne serait pas bien difficile, son voisin semblait déjà agaçé. Au bout de longues secondes, l'Auror salua son chef et lui tendit la main. Bonne question, pourquoi avait-il choisis de s'installer à Londres ? Il réfléchit un instant, bien sûr, en regardant Fay Rider. "Ta femme", avait-il envie de répondre mais James n'avait jamais été bien méchant. Il se devait d'être poli devant son chef...

- Je l'ignore... C'est un coin sympathique... J'ai vu de très jolies femmes dans le quartier.

Sa dernière phrase lui sortit spontanément. Il offrit un mince sourire à Christian et un plus gros à sa femme.

- Ça fait longtemps que vous habitez ici ?

Le joueur de Quidditch avait bientôt un entraînement et ne devait pas être en retard car il était le capitaine.

- Oh ! Je suis navré mais j'ai un entraînement dans moins d'une heure, je dois allé me préparer. J'espère vous revoir bientôt ! Dit-il en s'adressant plus à Fay qu'à Christian. Et toi, petite Clara, tu es vraiment trop mignonne. Je ne pourrai me priver de ton joli minois bien longtemps !

Sur ce, il lança un sourire charmeur à la directrice de Poudlard et rentra chez lui.

L'attitude de ce James me choquait, on aurait dit un élève immature fraîchement sorti de Poudlard. Lorsqu'il m'avertit qu'il venait de voir Christian, je fus immensément soulagée. Je me sentis beaucoup mieux et j'oubliai même mon voisin qui continuait de me regarder. Je me retournai aussitôt vers ma maison et vit l'amour de ma vie descendre les marches, traverser la rue et nous rejoindre. J'avais envie de lui sauter au cou mais la présence de McAdams m'en empêchait. Malgré tout, je pris doucement et subtilement sa main dans la mienne. J'espèrais que la présence de mon mari allait le calmer mais il ne cessa de me fixer comme si j'étais la plus belle femme qu'il n'ait jamais vu. Comment osait-il ? Devant mon époux ? La rage commençait à s'emparer d'elle et elle avait de la misère à se contrôler. "Je l'ignore... C'est un coin sympathique... J'ai vu de très jolies femmes dans le quartier", sa phrase et son sourire restait dans ma tête pendant qu'il continuait de parler. Je regardai ma fille, elle n'avait d'yeux que pour le voisin jusqu'à ce qu'elle remarque la présence de son père. Maintenant, Clara le fixait en souriant. Le Prétentieux nous annonça son départ pour un entraînement de Quidditch et j'eus de la difficulté à contenir ma joie. Ma fille le regarda à peine quand il s'adressa à elle et retourna rapidement son regard vers son père, gardant son beau sourire.

- Ah ! Et bien, bonne pratique ! Allez-y les Faucons !

Dis-je avec un large sourire.

Je lui fis signe de la main et me tournai vers la maison, emmenant la poussette avec moi. J'avais perdu mon sourire et je chuchotai à Christian, entre mes dents.

- Dépêchons-nous de rentrer avant qu'il ne revienne...

Nous traversâmes la rue d'un pas rapide, je pris Clara dans mes bras et nous entrâmes dans notre maison. Je posai ma fille sur le sol après lui avoir enlever ses chaussures, elle fila jouer avec ses jouets. C'est alors que je me mis à injurier notre voisin. Je n'avais jamais autant insulter une personne de ma vie et quand j'eus fini, je me sentis vraiment bien.

- Désolée... Non mais franchement... Même devant toi ! Comment a-t-il osé ? Il se croit tout permis cet homme là ! Je... Je... RAH ! Et Clara, tu l'as vu avant qu'elle te remarque ? Elle était complètement absorbée par cet abruti de prétentieux ! Je ne veux pas que ma fille soit une de ses... une de ses groupies ! Pourquoi il faut qu'on tombe sur lui ? Il ne pourrait pas avoir pire ! C'est vraiment... Je ne pourrai pas... J'espère qu'il va arrêter parce je... S'il continue, j'espère que tu vas faire quelque chose. Je. Le. Déteste.

Je plaquai mes mains sur mon visage et soupira. Je relevai la tête et je me mis à contempler Christian. Je réalisais alors que notre voisin avait gâché nos retrouvailles et que même rentrée chez moi, je continuais de penser à lui. Il m'avait vraiment enlevé toutes mes énergies et maintenant, je n'en avais plus pour l'homme que j'aimais tant. Je soupirai de nouveau. Je m'approchai tranquillement de lui et dit d'une voix douce

- Vraiment désolée... Je suis tellement heureuse que tu sois de retour, mon amour. Je t'aime.

J'avançai mon visage près du sien mais je n'eus pas le plaisir de l'embrasser car Clara s'était approchée et tira sur le pantalon de son père. Elle le regardait avec ses beaux grands yeux.

- Papa... Papa... Papa...

Elle continuait de tirer avec ses petites mains. Alors, je remarquai qu'elle se tenait debout. Pour la première fois. Elle se tenait fermement au pantalon de Christian pour ne pas tomber sur le plancher. J'étais enchantée de voir que ma fille était heureuse de voir son papa. Elle aussi s'était inquièté.

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