RPG - Chambre de Lukas Arshavin, Directeur des Dragons d'Or

Lors de mon arrivée à Durmstrang, rien n'avait quasiment changé. Même couloirs, même atmosphère pesante, triste et particulièrement sombre. Rien ne valait Toulouse, la ville rose ensoleillée où j'avais séjourné depuis mon départ de cette école lugubre magique. J'ignore toujours pourquoi est ce que je suis revenu, le mal du pays, certainement. Maintenant Directeur des Dragons d'Or, mon ancienne maison, j'espère enfin pouvoir éclaircir certains mystères et envies qui me turlupine la cervelles d'une façon omniprésente. Ma chambre devait très certainement etre la plus lumineuse de toute. Car j'aimais la lumière, que le vent pénètre librement une pièce, pouvoir observer tous les élèves du haut de ma chambre, cequi me serait impossible par un prodige inhumain. Ma chambre, hormis les jeux de lumière présents, offrait un vrai cadre de vie confortable voire enviable. La chambre vivait d'elle même, il y avait souvent un petit désordre, un lit très rarement fait et des disques, livres de tout genres sur le sol. Non loin de ma table de chevet, on pouvait y voir un simple clavier moldu, les meilleurs et une belle guitare acoustique, noire translucide. Ma vie se partage entre les élèves, la musique, Toulouse, c'est tout. Une vie peu attrayante pour l'aventure mais enviable pour sa tranquilité. Du moins, pour l'instant...

Le trajet de la grande cuisine à la chambre de Lukas se fit sans bosse, n'y saignement. Plutôt dans gaité et la bonne humeur. J'aimais son côté de rigolé de tout, de s'amuser sans en faire trop. A mon départ ceci allée me manquer horriblement. C'est pour ça que je gardais une pensée dans ma tête, que je partagerais surement à la fin de mon séjour. J'avais la chance d'avoir de beaux yeux bleu clair. Tout le monde, même mes ennemis les regardaient avec attendrissement. Mais cette fois-ci vraiment, c'est moi qui regardais les yeux de Lukas comme ça. Il me sortit de mes pensée en m'indiquant sa chambre. De plusieurs cliques il ouvrait la porte et après ça j'étais déjà dans sa chambre. Grande, même immense pour moi. J'émis un petit rire en voyant le désordre. Des livres, des disques et le lit. Tous ça n'étaient pas fait ou pas ranger. J'attrapais Lukas par la manche et le fit rentrée. L'air était frais, déjà que je n'avais pas chaud. Je me coucha délicatement sur le lit puis souffla avec le peu d'air qui me resté dans les poumons:

-Ah un matelas bon et mou.

Puis je fermais les yeux sans m'endormir.

Rose accepta ma proposition, il semblait que nous deux fûmes tout aussi fatigué l'un que l'autre. La porte coinçait un peu, comme à son habitude. Aussitot débloquée et en voyant le capharnaum, je fus pris par le dépourvu mais aussi par la manche de mon pull. Je regardais toujours ses yeux, flamboyant puis en la voyant rire, je me mis à rire avec elle, en sachant parfaitement la cause de ces esclaffements. Rose se déposa avec grace sur mon lit, en fermant ses yeux. Je me contentais juste d'afficher un léger sourire, en rabattant une couverture polaire sur elle, pour éviter qu'elle ait froid. Ensuite, je m'assis confortablement sur un des recoins de la fenetre, en pensant à tout et à rien. Un question me trottait dans la tete, du moins juste un remarque, j'espérais que je ne serais pas juste celui qui avait aider Rose Ultimas pour trouver le directeur. Se souviendrait elle de moi ? je n'en étais pas certain, après tout, malgrès nos échanges de rires, nous n'étions que de parfaits inconnus l'un pour l'autre. Je glissais tout de même une phrase, qu'elle l'entende ou non.

-Je suis vraiment désolé pour ce désordre...

Une couverture polaire, se posa doucement sur mes membres tandis que je fermais mes beaux yeux bleu. Je la rapprocha doucement de mon corps. La chaleur m'envahit enfin, celle que chaque soir je retrouvait. La chaleur du sommeil. Cependant je ne dormais pas. L'esprit préoccupé. La nuit était noir, j'avais l'impression qu'elle était vraiment malsaine. Je ne savais pas pourquoi mais j'étais inquiète, de se noir transperçant. J'ouvrais les yeux doucement, et je vis que Lukas c'était installé près de la fenêtre. Il s'excusa du désordre, je lui esquissais un grand sourire, le pardon était fait depuis longtemps. Je pris la couverture sur moi, et m'avança vers lui. Je vis soudain que près de la fenêtre il restait une petite place près de lui, je me faufilais doucement a côté de lui. Je posa ma tête sur son épaule et referma les yeux. Je finis par dire à Lukas:

-J'ai l'impression que cette nuit est malsaine.

Puis je m'assoupis dans ses bras. Près de cette fenêtre glaciale. Ou le noir dominait l'horizon. Je ne dormais pas, cependant mon esprit était ailleurs.

Dans mes rêvasseries, je n'entendis même pas Rose venir vers moi. Lorsqu'elle posa sa tete sur mon épaule, mon coeur se mit à battre fort, très fort, mais je le laissais s'emballer, après tout, ce fut juste la première fois qu'une femme était venue dans mes bras. Je déposa délicatement ma tete au dessus de la sienne, en l'écoutant. Elle pensait que cette nuit serait malsaine. Malsaine en quoi ? Peut etre que je devais lui demander, ce que je ne tardais pas à faire.

-Pourquoi ?

Si il y avait un problème, je serais là pour elle, pour la protéger.

-Je ne sais pas, le mal pèse ici j'ai l'impression.

Puis je frissonna. Une multitude de frisson envahir mon corps. Je me sentais bien dans les bras de Lukas. Puis soudain le sommeil m'envahis aussi. Doucement mais surement. Sur l'épaule de Lukas se trouvait une jeune ministre dépassé par les évènements et fatigué de son voyage de Londres. Un rêve me fis bouger. C'était plutôt un cauchemar. Je commençais a bouger sur l'épaule de Lukas...

Rose m'avoua qu'elle avait une impression, cette impression de mal pesant et très certainement omnisprésent. Quoi de plus normal en ces lieux. J'avais envie de lui dire qu'ell en'avait rien à craindre tant qu'elle était avec moi, mais je ne le fis pas, je fus victime d'une sorte de bloquage et le fait qu'elle soit rendue aussi proche de moi n'arrangeait rien du tout. Si elle se sentait bien, c'était ce qui m'importait le plus, après tout, cela était mon but, que son séjour à Durmstrang soit le plus agréable possible. Soudainement, le doux souffle de la ministre vint dans mon cou, mon coeur se serra et je me mis à frissonner un bref instant. Puis Rose bougea, peut etre à cause d'un cauchemard, alors je renforçai mon étreinte, pour la rassurer sans l'étouffer. Toujours aussi pensif, je lui répondi d'un air ironique

-Bienvenue à Durmstrang...

Je ne savais pas si elle allait me répondre, mais ce qui était sur c'était qu'elle semblait fatiguée et assez débordée.

Je me réveillais doucement, la couverture polaire avait un peu bougée et le soleil éclairait la pièce. Il neigeait dehors, de gros flocons venaient sombrer sur le bord de la fenêtre. C'était magique. Je tourna la tête pour voir si Lukas dormait, la réponse était non. Il était toujours réveillé me fixant du regard. La honte me pris, je devais être super mal coiffé de plus je n'avais pas pris de brosse à cheveux. Mais bizarrement je ne pensais pas à ça. Je me mis à pensée. Quel jour était t'ont? Mais oui, nous étions le jour de la saint Valentin. Jour que les célibataire n'apprécie pas trop. La tête encore un petit peu endormis je souffla doucement à Lukas:

-Tu as dormis?

Il me fit un grand sourire, pour me saluait. Je lui rendis avec excellence. Puis je retourna la tête contre la fenêtre. Peut être ce jour magique rendait cet endroit comme ça? Je n'en avais aucune sorte d'idée:

-Joyeuse Saint Valentin Lukas

Puis je reposa ma tête sur mon épaule. Ses bras m'entouraient. J'étais bien a ce moment là.

Durant cette nuit, je n'avais que très peu dormi, voire pas du tout. Je fus bien trop subjugué par la lune mystique mais aussi par Rose, je n'étais pas habitué à avoir une fille dans mes bras, surtout aussi charmante. Je m'étais épris de ces environs, si apaisant par leur majestueuse et imposante place qu'ils occupaient. La ministre me demanda si j'avais dormi, je me contentai de lui répondre avec un grand sourire matinal et affectueux. Elle me souhaita aussi une joyeuse Saint Valentin. J'avais une vague idée de ce que cette fête était mais ne l'ayant jamais vécue, cela fut un peu difficile d'imaginer comme est ce que cela se passerait. Elle me rendit mon sourire, je baissai la tete puis je me décidais enfin à croiser son sublime regard, sans essayer de trop m'attacher. Je lui souffla de ma voix charnelle à mon tour.

-Merci, à toi aussi Rose.

-Tu as bien dormis ?

-Oui, j'ai eu le sommeil un peu agité mais pas plus que ça enfaite. Enfin ça a été je n'est pas trop bougée hein Lukas?

J'avais peur de l'avoir dérangé. J'aurais peut être du resté au lit. Le pauvre peut être n'avait-il presque pas dormi à cause de moi. Puis je regarda l'heure. Il n'était que midi. J'avais quand même un petit creux. Je n'osais pas lui demandait. Puis après tout j'aurais pus l'invité au restaurant. Ou dans un bar. Je croisais son regard souvent. Mais n'osant pas m'y attachait je baissais les yeux aussi souvent. Je lui demandais ironiquement:

-Vu que c'est la Saint Valentin, tu m'invites quelque part?

Il rigolait, et moi aussi il faut l'avouer je l'avait dit sur un ton assez ironique. Puis je me leva et partis derrière la porte pour revenir en robe. Après tout c'était la Saint Valentin

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Je lui répondit d'un chaleureux sourire ainsi qu'un non de la tete. La ministre ne m'avait pas déranger, elle n'avait quasiment pas bougé, et ce ne fut pas cela qui m'empecha de dormir. Bien au contraire, ses cheveux étaient si doux, son odeur si agréable, elle semblait etre une fleur des plus pures égarée dans un monde sombre et glacial. Elle partit se changer, j'en profitai pour aller prendre une douche, lorsque je revins, je m'étais changer, je tacha de me faire un peu plus élégant en laissant de coté mon uniforme. Rose était magnifique, je me sentais ridicule à côté d'une femme aussi belle.

-Tu...tu es splendide.

Elle voulait que je l'invite, je me mis à rire, d'autant plus que j'avais pris ses paroles au pied de la lettre. Cela allait etre la première fois que j'allais inviter quelqu'un, enfin une femme...

-Si tu le souhaites, suis moi.

Je lui donnais un grand sourire puis attendit une réaction de sa part.

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-Avec plaisir, Lukas!

Puis je pris sa main, et nous partîmes tous les deux en direction d'un endroit que je ne connaissais pas. La Bulgarie était vaste, il y avait une centaine d'endroit pour emmener quelqu'un pour un jour de Saint Valentin. J'ai bien avec Lukas. Je ne le connaissais que depuis deux jours et pourtant j'aurais eu l'impression que cela faisait plus d'une année. Main dans la main, Lukas et moi marchions vers un endroit encore inconnue de ma part...

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